Malgré les engagements pris par le Premier ministre Garry Conille lors de son arrivée au pouvoir le 4 juin 2024, l’insécurité continue de s’aggraver en Haïti, laissant les gangs armés maintenir leur emprise sur plusieurs régions du pays.
Cent jours après sa prise de fonction, Garry Conille semble incapable de faire face à la crise sécuritaire qui gangrène Haïti. Tandis que les routes nationales et certaines zones stratégiques de la capitale sont toujours sous le contrôle des gangs, les habitants vivent dans un climat de peur et de désespoir.
À son investiture, le Premier ministre avait promis une action rapide pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays. Pourtant, les gangs armés continuent de régner en maîtres sur les principales routes nationales, érigeant des barrages et imposant des taxes illégales aux citoyens, mettant ainsi leur vie quotidienne en péril.
Dans la commune de Carrefour, proche de Port-au-Prince, la situation est tout aussi critique. Les habitants vivent sous la menace constante des bandits, tandis que les commissariats de police restent sous contrôle criminel. « La peur est notre quotidien. Nous vivons au rythme des gangs », témoigne un résident qui a requis l’anonymat par crainte de représailles.