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Scandale APN : 27 ans de pillage programmés,Jocelyn Villier dans la tourmente

Le directeur général de l’Autorité portuaire nationale, Jocelyn Villier, est au bord de la destitution. Selon plusieurs sources au sein du Conseil présidentiel de transition (CPT), un contrat de 27 ans signé fin 2023 entre l’APN et le consortium CPS, prolongeant l’exploitation du principal port public jusqu’en 2059, est au cœur d’un scandale jugé « explosif ». Conclu en pleine transition politique, ce bail est dénoncé comme une aberration économique et un piège juridique qui hypothèque l’avenir du pays.

Accusations d’enrichissement illicite Des informations concordantes, issues de sources internes et de documents préliminaires, laissent entendre que plusieurs millions de gourdes auraient changé de mains lors de la signature. Des pots-de-vin massifs sont évoqués, minant toute légitimité de Villier à rester en poste. Ces allégations graves exigent une réaction immédiate de l’État. Un « poulain » sous influence et des manœuvres dangereuses Toujours selon des témoignages internes, Villier — décrit comme le « poulain » de l’homme d’affaires Édouard Baussan — multiplie les pressions pour bloquer sa révocation.

Il aurait même sollicité le soutien d’« Izo », présenté comme chef du groupe armé Viv Ansanm au Village-de-Dieu. Le clan Baussan, lui, refuserait de céder et mettrait déjà des sommes colossales sur la table pour tenter de faire annuler la décision. Opacité et manquements juridiques Le contrat n’aurait pas suivi le circuit légal complet : avis du conseil d’administration inexistant, consultation juridique minimale, absence de publication transparente. Laisser Villier en fonction, c’est prendre le risque de voir disparaître des preuves et d’intimider des témoins clés. Enquête urgente : CSCCA et ULCC interpellées Face à ces soupçons, deux institutions doivent intervenir immédiatement : • La Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA), seule habilitée à contrôler la légalité et la conformité financière du bail ; • L’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), déjà saisie, pour tracer les flux financiers et identifier les bénéficiaires des éventuels pots-de-vin.

Gel des fonds, préservation des documents et protection des témoins sont des priorités absolues. Révoquer pour protéger l’État La révocation de Jocelyn Villier n’est pas une sanction définitive mais une mesure conservatoire indispensable. Maintenir en poste un dirigeant soupçonné d’avoir empoché des millions et d’entretenir des liens avec des réseaux privés et criminels reviendrait à cautionner la corruption et à trahir l’intérêt national.

Le CPT doit frapper vite : chaque jour de silence fragilise un peu plus le port public et l’autorité de l’État.

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