L’Office d’Assurance Véhicules Contre Tiers (OAVCT) est secoué par un scandale qui éclabousse directement l’administration de son directeur général, Pierre Jean Raymond André.
Ce qui est déjà considéré comme le premier gros dossier trouble de son mandat implique plusieurs de ses collaborateurs proches, accusés d’avoir détourné des chèques appartenant à des employés. Parmi les victimes figure l’ancien directeur de communication de l’institution, Richardson Séraphin.
Dans un message diffusé via sa plateforme Analyse Média, M. Séraphin affirme avoir été personnellement lésé et accuse ouvertement le directeur général de freiner, voire bloquer, l’avancée de l’enquête. Selon lui, le dossier piétine depuis son ouverture, malgré les démarches entreprises auprès des autorités compétentes.
Des employés de l’OAVCT, qui préfèrent garder l’anonymat par crainte de représailles, confirment ce sentiment d’immobilisme délibéré. Ils soupçonnent M. Raymond de chercher à protéger les auteurs présumés, qui feraient partie de son cercle rapproché. Ce climat alimente frustration et méfiance au sein de l’institution.
Les tentatives répétées pour obtenir la version du directeur général sont restées vaines, renforçant les doutes sur sa volonté réelle de faire toute la lumière sur cette affaire.
Selon plusieurs sources proches du gouvernement, Pierre Jean Raymond André pourrait même perdre son poste lors du prochain Conseil des ministres, face à la gravité des accusations et à la pression croissante pour un nettoyage en profondeur au sein de l’OAVCT.