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« Nenel Cassy arrêté : le RHAJAC salue un pas majeur dans la lutte anticorruption »

Port-au-Prince, le 3 août 2025 – Le Réseau Haïtien des Journalistes Anti-Corruption (RHAJAC) a salué l’arrestation de l’ancien sénateur des Nippes, Nenel Cassy, survenue le samedi 2 août 2025. Cette arrestation, selon l’organisation, représente “un coup dur contre l’impunité” et pourrait contribuer à restaurer la confiance de la population dans la Police nationale haïtienne.

Un acteur clé de la déstabilisation du pays

Nenel Cassy, figure influente de la scène politique haïtienne, est accusé d’avoir joué un rôle central dans plusieurs mouvements de déstabilisation du pays, notamment à travers le mouvement “pays lock” contre l’ex-président Jovenel Moïse. Selon le RHAJAC, il aurait également entretenu des relations étroites avec des groupes armés, dont “Viv Ansanm”, un collectif terroriste actif dans la région métropolitaine de Port-au-Prince.

Malgré les sanctions imposées par les États-Unis et le Canada pour corruption et collusion avec des groupes armés, Nenel Cassy aurait continué à exercer une influence significative au sein de l’appareil étatique, notamment aux côtés du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.

Une nomination controversée et des liens persistants

Le RHAJAC dénonce également la nomination de Katherine Cassy Chéry, épouse de l’ancien sénateur, à la tête du service des passeports en République dominicaine, malgré les sanctions dont elle fait également l’objet. Cette nomination aurait été facilitée grâce à l’influence de Cassy auprès du Premier ministre Fils-Aimé.

Toujours selon le Réseau, Cassy aurait servi d’intermédiaire dans les relations entre le chef du gouvernement et le groupe “Viv Ansanm”, consolidant ainsi un réseau d’alliances avec des acteurs armés.

Des appels à des poursuites plus larges

Au-delà de l’arrestation de l’ancien parlementaire, le RHAJAC appelle à des actions plus étendues, réclamant notamment l’arrestation du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, accusé d’entretenir des liens avec des groupes criminels et d’utiliser Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire pour paralyser le fonctionnement du Conseil présidentiel.

Selon le RHAJAC, l’absence de ces trois membres — tous alliés du Premier ministre — empêche le Conseil de prendre des décisions, en violation de la loi exigeant un quorum de cinq membres votants. Cette situation serait exploitée par le chef du gouvernement pour poursuivre ses manœuvres de corruption “au détriment de la majorité”.

Un appel à un sursaut républicain

Le RHAJAC conclut son communiqué en rappelant qu’aucun pays ne peut se développer sans une lutte rigoureuse contre la corruption et l’impunité, saluant au passage le travail de la Police nationale dans cette arrestation symbolique.

Contact presse : Djovany Michel, Secrétaire général du RHAJAC
📞 +509 3456 4848
📧 anti-corruptionrhajac@gmail.com

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