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De la primature à la capitulation : Haïti livrée aux gangs

Depuis l’arrivée d’Alix Didier Fils Aimé à la primature, la situation sécuritaire en Haïti ne cesse de se détériorer. Sous sa direction, le territoire national se morcelle un peu plus chaque jour, avec une perte progressive du contrôle de l’État sur de vastes zones livrées aux groupes armés.

Récemment, plusieurs localités stratégiques – telles que Kenscoff, Mirebalais et La Chapelle – sont venues s’ajouter à la longue liste des régions passées sous la domination des gangs. Ces territoires, hautement symboliques par leur poids géographique et social, illustrent l’expansion inexorable d’une violence devenue incontrôlable.

Dans ce contexte alarmant, le chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), censé diriger la réponse sécuritaire, reste étrangement silencieux. Premier ministre et garant de la sécurité nationale, Alix Didier Fils Aimé semble complètement dépassé par l’ampleur de la crise : aucun plan d’action, aucune mesure d’urgence, pas même un mot pour rassurer la population.

Résultat direct de cette paralysie du pouvoir : l’explosion du nombre de déplacés internes. Chaque semaine, des milliers de familles sont contraintes de fuir les violences, abandonnant leurs maisons, leurs écoles, leurs commerces — et souvent, leurs espoirs.

Le bilan est sans appel : Alix Didier Fils Aimé, Premier ministre de facto, incarne aux yeux de beaucoup l’échec total de l’autorité publique. Dans un pays en proie à une insécurité galopante, son inaction symbolise le vide d’un pouvoir absent.

Fanfan Jean Louis

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