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Haïti par la Foi : Histoire et chronologie sur Haïti

Le parti politique Haïti par la foi pour l’alternance démocratique veut faire comprendre, à travers cette analyse, que l’instrumentalisation des contradictions d’ordre anthropologique interne en Haïti fait l’objet de grandes études. Ces dernières visent à contrer l’affirmation des facultés propres et de l’intelligence naturelle des indigènes, identifiées tout au long de la Révolution haïtienne.

Les puissances coloniales et leurs institutions universitaires ont rapidement compris qu’une étude approfondie de la première République noire du monde représenterait une stratégie de domination à long terme, consolidant ainsi la manipulation permanente du peuple haïtien.

Après 221 années d’indépendance, le bilan historique d’Haïti montre clairement l’impact d’un pays détourné au profit de tout ce qui n’est pas haïtien.

Un simple tableau permettrait de classifier les détenteurs de la chaîne de production, les services d’achat et de vente, les structures d’importation et d’exportation, ainsi que les secteurs bancaire, immobilier et foncier. Pourtant, une certaine classe politique traditionnelle pense pouvoir continuer à manipuler le pays avec des discours et des théories du bonheur institutionnalisées mais inapplicables, en s’appuyant sur un État rétrograde, agissant contre les intérêts supérieurs de la nation.

Il faut souligner la distance philosophique et idéologique qui sépare les idéaux fondateurs de l’indépendance et ceux des institutions censées gérer l’évolution de la nation, souvent sous influence extérieure.

Au regard de l’Histoire, les idées, les hommes et les femmes constituent les piliers fondamentaux de toute société. L’homme, malgré sa condition éphémère liée à son époque, reste un acteur principal et un témoin historique. Cela est irréversible.

C’est pourquoi l’assassinat physique du père fondateur d’Haïti, l’empereur Jean-Jacques Dessalines-Legrand, ne fut que la partie visible. L’œuvre immatérielle, c’était sa doctrine. Elle a été étouffée par une censure idéologique provoquant un trou de mémoire collectif, permettant au colon de mettre en œuvre un plan de guerres psychologiques et anthropologiques contre les générations passées et présentes en Haïti. Ce plan s’est appuyé sur une législation interdisant la vulgarisation et la publication de t…

Ces faits prouvent que l’indépendance d’Haïti a été privée de ses idéaux dès l’origine, créant une nation figée, incapable de s’orienter, déconnectée de sa source idéologique et philosophique.

Alors que d’autres peuples ont bénéficié du travail de leurs élites ayant conduit à l’indépendance, la nation haïtienne, elle, a subi trois coups majeurs :

L’assassinat du père fondateur, suivi d’une législation interdisant toute référence à l’idéal de l’indépendance.

Le paiement d’une dette imposée à l’indépendance, couplé à la mise en place d’un État au service d’intérêts extérieurs, au détriment des citoyens haïtiens.

Un embargo de plus de 40 ans, qui a contribué à l’isolement économique et institutionnel du pays.

À cela s’ajoutent les évasions répétitives, les coups d’État et la division du pays en multiples entités politiques, des cicatrices aggravant le traumatisme intergénérationnel et contribuant à l’effondrement mental et psychologique du peuple haïtien.

Aujourd’hui, parlons-nous d’un Haïti à l’esprit colonial ? Ou rêvons-nous encore de l’Haïti portée par les idéaux de la nation naissante, tels qu’exprimés dans les Constitutions de 1801 et de 1805 ?

Une nation coupée de ses idéaux ne peut progresser, ni atteindre les objectifs pour lesquels ses ancêtres se sont battus. Il est important de noter qu’aucun mouvement historique majeur dans le pays ne s’est revendiqué de la réhabilitation des idéaux de l’indépendance dans la pratique institutionnelle.

Aucune élite n’a plaidé pour leur intégration dans les accords, traités ou conventions signés par l’État haïtien avec la communauté internationale.

C’est pourquoi le parti Haïti par la foi pour l’alternance démocratique appelle à un renouvellement de l’enseignement national et à une réinterprétation de l’Histoire. Il faut mettre fin à une manipulation massive, systématique et institutionnalisée dirigée contre le peuple.

Nous devons faire en sorte que notre éducation ne soit plus le levier de notre servitude absolue.

Sans juger les auteurs, les historiens ou les élites intellectuelles du pays, une question s’impose :

Quelle a été l’implication de nos élites face à la manipulation de notre Histoire ?

Des idées justes nous ont menés à la liberté, mais ces idées n’ont jamais été diffusées pour édifier un peuple en quête de repères profonds.

Le parti, engagé pour l’alternance démocratique, affirme à travers cette analyse qu’il est temps de parler vrai, même si cela dérange. Dire la vérité est un impératif patriotique et une obligation intellectuelle, nécessaire pour restaurer la confiance nationale. Lorsque les générations présentes assument pleinement l’idéal réel de nos aïeux, l’atmosphère devient plus claire.

Cela fait 221 ans que le monde nous observe et s’interroge sur notre fragilité.

Pour que cette ligne de réflexion définie par le parti Haïti par la foi pour l’alternance démocratique soit soutenue, les élites sociopolitiques et économiques doivent faire preuve d’intelligence stratégique, de courage, et développer un sens aigu de l’anticipation.

Le courage et la transparence dans un nouvel enseignement de notre Histoire ouvriront la voie à un idéal institutionnel inspiré de l’esprit et de l’âme de l’indépendance — un idéal souvent inconfortable pour les anciennes puissances dominantes, mais profondément libérateur pour un peuple en quête de destin.

Le jeune conscient de sa véritable histoire sera un acteur actif d’un avenir où la pratique sociale renforcera l’action politique.

Ensemble, reconstruisons les institutions nationales sur les idéaux de nos ancêtres, afin que nous ne soyons plus jamais un peuple manipulé.

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