Jean Domerçant, observateur averti des affaires diplomatiques haïtiennes, ne peut plus rester silencieux face à la catastrophe que représente la gestion d’Harvel Jean-Baptiste au ministère des Affaires étrangères. Après l’échec retentissant de Dominique Dupuy, une ministre sans vision ni compétences, on aurait cru que l’arrivée d’Harvel Jean-Baptiste offrirait un renouveau à la diplomatie haïtienne. Hélas, c’est bien tout le contraire qui s’est produit : il a précipité le pays dans un abîme de chaos diplomatique et d’incompétence sans précédent.
Fort de 30 ans d’expérience, Harvel Jean-Baptiste semblait pourtant destiné à incarner la rigueur et le professionnalisme. Mais il n’a fait que démontrer l’ampleur de l’échec de notre système, qui favorise les incompétents et laisse de côté ceux qui pourraient réellement faire avancer la cause d’Haïti. Plutôt que de redresser le ministère, il a permis qu’il se noie encore plus profondément.
Jean Domerçant, témoin de la lente agonie du ministère, constate un désordre inouï, une incohérence totale et un manque d’autorité flagrant. Harvel Jean-Baptiste ne respecte même pas ses propres décisions ! Des diplomates sont révoqués puis réintégrés en un clin d’œil, sans raison apparente, simplement à la demande d’un proche ou d’un allié. Ce genre de gestion n’est plus qu’une succession d’erreurs, de décisions irréfléchies et de revirements absurdes. La confusion règne, et l’absence de leadership est totale.
Harvel Jean-Baptiste, le prédateur des fonds publics
Mais le plus révoltant dans cette débâcle, c’est la manière dont Harvel Jean-Baptiste a transformé la diplomatie haïtienne en un terrain de chasse pour sa propre cupidité. Il n’est pas un ministre, il est un prédateur qui utilise les fonds publics pour ses propres intérêts. Chaque mission, chaque voyage, chaque déplacement est une occasion pour lui d’empocher des per diem exorbitants, au mépris des besoins urgents du pays. Tandis que nos ambassades sont abandonnées, que nos diplomates sont laissés dans une misère totale et que l’image d’Haïti s’effondre, Harvel Jean-Baptiste continue de profiter du système qu’il a contribué à détruire.
Les témoignages recueillis par Jean Domerçant auprès de diplomates en poste sont accablants. Tandis que le pays s’isole de plus en plus, Harvel Jean-Baptiste se remplit les poches avec les fonds de l’État, sans se soucier des conséquences désastreuses pour Haïti sur la scène internationale. Ce n’est plus de la diplomatie, mais un véritable racket organisé.
Harvel Jean-Baptiste, un ministre qui se sert de la diplomatie pour son ambition personnelle
Au-delà de sa gestion catastrophique, Harvel Jean-Baptiste montre qu’il est prêt à sacrifier la diplomatie pour satisfaire ses propres ambitions. Son soutien apparent à Fritz Alphonse Jean n’est rien de plus qu’une stratégie pour se positionner comme un futur Premier ministre. Plutôt que de défendre les intérêts du pays, il se bat avant tout pour son avenir politique. Haïti, quant à elle, s’enfonce dans l’isolement et l’indifférence du monde.
Jean Domerçant a souvent dénoncé cette pratique parmi certains hauts fonctionnaires : privilégier les ambitions personnelles au détriment des intérêts nationaux. Mais ce cas est bien pire : un ministre qui se sert de la diplomatie comme tremplin pour sa carrière personnelle, tout en mettant en péril les intérêts d’Haïti à l’international. Il n’y a plus de stratégie, plus de vision : il ne reste que des manœuvres opportunistes.
Le départ immédiat d’Harvel Jean-Baptiste est indispensable
Face à cette gestion d’amateur, à cette incompétence flagrante, et à ce pillage des ressources publiques, il est plus que temps qu’Harvel Jean-Baptiste soit démis de ses fonctions. Haïti ne peut plus se permettre de continuer à être dirigée par un ministre qui ne pense qu’à lui-même et à sa carrière, sans se soucier des conséquences pour notre pays.
Jean Domerçant, en tant qu’analyste engagé, appelle à une action immédiate. La diplomatie haïtienne ne peut plus supporter de tels dirigeants. Si nous voulons redresser l’image du pays, restaurer notre crédibilité sur la scène internationale et redonner