Le parti politique Haïti par la foi pour l’alternance démocratique confirme que si la communauté internationale voulait, elle pourrait aider le peuple haïtien à implanter un système démocratique en Haïti depuis des années ; sachant que le système démocratique est promu par le leadership américain dans le monde tout en soulignant que Haïti et ses élites n’ont rien à voir.
Avec cette belle et grande théorie de la démocratie, les élites haïtiennes enveloppées par les vieilles idées du 16e siècle et agissant au nom d’une mentalité qui alimente les stéréotypes postcoloniaux, ne sont pas capables d’établir la démocratie en Haïti. Le peuple haïtien, charmé par les idées de la démocratie, dès 1986, ils se sont lancés dans la bataille pour la concrétisation de ce beau projet de gouvernance diffusé par la grande presse occidentale, relayée par la presse nationale haïtienne. Pour la plupart des secteurs socio-politiques et financiers partisans farouches qui luttaient pour l’établissement de la démocratie dans laquelle représentait l’opposition à la dictature servile de plus de 40 ans au pouvoir, pensaient que c’était un jeu de
carte par rapport à la mise en place de la démocratie. Il faut attirer l’opinion publique sur ce fait historique, à savoir le coût du théâtre de 1986 avec le départ surprise de l’ancien Président Jean-Claude Duvalier, laissant un pays livré entre les mains d’une armée de 7 mille hommes accablés de frustration par les agissements des tenants du régime des Duvalier qui voulaient à tout prix accaparer le pouvoir pour se faire fortune et se venger. La prise du pouvoir par l’armée a plongé le pays dans une série de coups d’État répétés, un revers fatal pour le projet d’une Haïti démocratiquement gouvernée.
Le départ des régimes politiques en Haïti de 1986 à nos jours, manipulés par ceux qui contrôlent le système pour continuer à maintenir le statu quo. Dans la foulée, laissant croire à nos braves compatriotes, victime de plus de 80 % de l’analphabétisme maintenu pendant plusieurs décennies par les régimes déchus, pensant que le combat était fini ; ils se sont tous fait rouler dans la farine d’une promesse de la mise en place d’un système démocratique pourtant contraire aux objectifs géopolitiques de la communauté internationale. Rappelons
qu’aucune aide substantielle et significative de 1986 à nos jours n’a été accordée au projet d’implantation de la démocratie en Haïti. A savoir le développement des institutions clés qui sont indispensables à l’évolution d’un système démocratique. Une diplomatie active en faveur du respect et de l’application de la Constitution, la mise en place de la Cour constitutionnelle, la création du CEP permanent, une aide directe pour renforcer le système judiciaire assurant son autonomie. La formation des forces de l’ordre pour la discipline et le maintien de l’ordre en Haïti, un partenariat avec un transfert de savoir sur la modernité du système économique, une coopération entre les secteurs de production agricole et les technologies appropriées. Un véritable projet d’investissement direct ou indirect facilitant la création d’emplois pour des millions d’Haïtiens.
Le parti politique Haïti par la foi pour l’alternance démocratique interpelle les élites haïtiennes à la réflexion et du même coup de mettre les promoteurs de la démocratie en Haïti en défi de prouver si de telles propositions ont été formulées à
l’égard d’Haïti. Le pays le plus affaibli après la violence, des théories d’ignorance qui attestent des inégalités de la race humaine, ouvrant la voie à l’exploitation de l’homme par l’homme et à la cruauté, sous la forme d’une doctrine du système esclavagisme mondial, selon laquelle, Haïti et ses générations sont les déshérités du sort.
C’était à prévoir par les manipulateurs dans leurs analyses anticipatives car il est impossible d’implanter le système démocratique le plus complexe en matière de gouvernance dans un pays où l’opinion majoritaire du peuple luttant pour la démocratie participative et des partis politiques totalement affaiblis représentent la résistance face à l’autoritarisme social et sont tous soldés par le désengagement de la communauté internationale lors des premières élections organisées dans le pays. Qui ont aussi aboutis à des éléctions ensanglantées le 29 novembre 1987. Depuis lors, certains observateurs lucides qui souhaitaient une résolution pacifique de la crise préfabriquée haïtienne ont donc suggéré la construction d’une élite démocratique en faveur de l’implantation d’une gouvernance
démocratique. Laquelle s’avère nécessaire, sachant clairement que les élites qui ont survécues à la dictature ne savaient pas comment se comporter à l’émergence du Droit et des devoirs où le vote de chaque citoyen compte.
Une élite qui respirait le doute et la peur de perdre le contrôle ; faisant aussi défaut à toute tentative œuvrant à l’idéal de changement démocratique en Haïti. Rappelons que des forces armées totalement assujetties par l’influence étrangère et des élites traditionnelles ont investi l’espace de vote, tuant des Haïtiens répondant à l’appel du projet démocratique exigé par la communauté internationale. Cet acte crapuleux nous renvoie à la volonté de la communauté internationale d’aujourd’hui à savoir si elle se tient toujours dans son rôle de promoteur de la démocratie en Haïti. De toute évidence, une grande partie de la population espère voir la concrétisation de ce beau projet ! Celle d’établir un système de gouvernance démocratique en Haïti. Ce qui marquera un changement majeur dans les aptitudes diplomatiques, libérant la parole et le discours facile pour passer aux actes.
Les actes ne pourraient que porter honneur à la communauté internationale et faire le bonheur du peuple haïtien, toujours dans l’attente des opportunités jetant les bases de la véritable coopération, facilitant l’investissement direct ou indirect en mobilisant les ressources humaines de la jeunesse, favorisant le choix d’espérer et de gagner leur vie avec leurs propres forces de travail grâce aux apports réels des pays industrialisés qui investissent partout dans le monde et pourquoi pas Haïti ?
Les pays influents et promoteurs de la démocratie en Haïti, quel est donc le bilan ? Après 37 ans, pourtant, c’est connu de tout le monde et ça se dit, car si vous en voulez vraiment, vous le feriez.
Homme et femme politique, nous devons nous retrouver pour créer le pôle politique représentatif. Pour pouvoir jeter les bases d’une nouvelle coopération qui s’ouvre sur les éléments essentiels précités sans lesquels aucune démocratie n’est possible dans le monde. La modernité politique peut servir la classe politique à évoluer pour mieux aborder les problématiques de la nation à travers une solide coopération
avec les États-Unis et les membres de la communauté internationale, quelle que soit la pluralité politique. Une société voulant voir le progrès démocratique doit s’interroger sur l’utilité des réflexions universitaires, leurs applications, lesquelles constituent le fondement des grandes lignes prédéfinies. Les grands chantiers de toute forme de vision pour le développement durable et doué de justice sociale, toute pluralité dépourvue de cadre intellectuel de référence est nulle car les connaissances universitaires vont au-delà des émotions, des époques, elles sont pérennes pour résoudre les équations vitales d’après un sens éthique.
Le parti politique Haïti par la foi pour l’alternance démocratique compte mobiliser les dirigeants des partis politiques, des secteurs socio-politiques et de la société civile pour que le redressement de la classe politique soit effectif en vue de réorienter la coopération internationale avec tous les pays, principalement les pays promoteurs de la démocratie en Haïti. Le parti politique Haïti par la foi pour l’alternance démocratique, confirme que si la communauté internationale voulait, elle pourrait.